vendredi 11 février 2011

L’ archéologue dubitative.

Je découvrais un nouveau centre commercial composé par 4 étages de livres. Un vrai bonheur pour mon petit être enivré par le parfum des pages neuves !! Ce jour je me sentais assez bien pour rentrer en contact avec une jeune demoiselle, à la différence que cette fois ci je me fixais pour objectif de passer en mode altruisme. Seule la qualité de la conversation enjoliverait le moment. La scène prit naissance dans un de mes rayons favoris, celui qui aborde les thèmes des anciennes civilisations et des mythologies. Une jeune femme ne répondant en aucun point à mes fantasmes occupait déjà les lieux avec un livre à la main. Sans être obèse le ratio taille poids ne me convenait pas. Malgré le fait que j’appréciais la longueur de ses cheveux blonds, son visage inexpressif me fit comprendre que ses gènes ne m’intéresseraient pas le moins du monde. « Excusez-moi » lui dis-je. « Je suis fasciné par l’univers des héros de la mythologie, mais peut-être connaissez vous un livre digne de ce nom ? ». La demoiselle s’empressa de me proposer un petit bouquin qu’elle avait eu l’occasion de lire. Je feuilletai quelques pages et je fus agréablement surpris par son prix plus qu’abordable. « Vous faites peut-être des études en histoire ? » Lui demandai-je. Elle m’expliqua alors qu’elle était étudiante en Archéologie. Je soulevai un sourcil : « Êtes vous sûre de trouver un métier avec ce type de parcours ? Les temps sont dures mais je peux me tromper ». Elle enchaîna par « c’est ma passion ». Passion, quel joli mot. Avant d’aller plus loin je lui demandais son nom. Ce qu’elle me donna sans hésiter. Ensuite pour débattre avec elle je lui sortais « Il paraît que les Romains ne sont pas foulés ils n’ont fait qu’un plagiat des dieux Grecques ». C’est alors qu’elle m’apprit à mon plus grand étonnement nous étions responsables de cette analogie. En d’autre terme les Romains avaient crée leurs propres dieux et héros, nous avions juste cherché à faire des rapprochements entre les deux peuples. Tout un coup, je sens que la fille est gênée et cette sensation est confortée par le regard étrange qu’elle me lança. Que pensait-elle à ce moment là ? Cela ressemblait beaucoup à un mélange de questionnement, de panique et d’arrogance. A ce moment précis j’avais envie de lui lâcher : « Quoi qu’est ce qu’il y a ? Arrête de me dévisager comme ça, si je te parle ce n’est pas pour te caresser le cuissot !! Est-ce que dans ce pays on peut s’adresser aux femmes sans passer pour un obsédé sexuel ? » Quoi qu’il en soit elle s’éclipsa pour de bon sans dire au revoir. Nous étions et resterions des étrangers…

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