vendredi 25 février 2011

Règle n°2 rebondir sur les informations laissées.

Voici un exemple où je ressemblais à une espèce de mâle asexué avec de la testostérone au ras des pâquerettes. Peut-être que l’hiver avait poussé mes hormones à hiberner ? N’empêche qu’au rayon des fruits et légumes j’aperçus une femme aussi sucrée qu’une fraise. Mes yeux craquait sur son séduisant déhanché. La sensualité de la demoiselle atteignait son paroxysme à chaque fois que sa mini jupe virevoltait. Bref au niveau des fantasmes je compris être comblé. Le souci de cette petite brune au regard déterminée était son côté un peu speed. Ce qui me fit comprendre qu’il valait mieux la contempler de loin, par moment vaut mieux regarder que toucher. Je décidai donc de stocker son image dans un coin de mon cerveau et retournai à mes chères courses. Je ne saurais toujours pas vous dire si c’était un signe du destin mais lorsque je sortis de la caisse (pas automatique cette fois ci), j’observai la petite brune se diriger vers la sortie du Centre Commercial. Enfin en visionnant la scène une seconde fois et en passant la zone au peigne fin la petite dame avançait à la vitesse d’une torture hémiplégique. Elle avait 3 sacs aussi lourds que des Menhirs et n’étant pas bien grande on pouvait voir ses courses traîner à même le sol. En tout cas je me dis que je possédais une véritable opportunité !! « Je vois que vous êtes en train de galérer, je peux vous aider jusqu’à la sortie du magasin si vous le souhaitez ». Lui dis-je avec mon plus beau sourire. Inutile de vous dire que j’étais le bien venu et dans un souffle libérateur elle accepta. La suite me vexa un peu, à cause de mon corps musclé comme un flanc au pruneau elle voulu d’abord me donner qu’un seul sac de peur que je me casse en deux. (Ne voulant rien gâcher de la scène mais plusieurs questions me turlupinaient durant cet instant. Était-ce une personne habituée à se débrouiller toute seule ? Aurait-elle finalement demandé de l’aide ? ). Quoi qu’il en soit je lui arrachai son deuxième sac en lui expliquant qu’elle n’avait aucun souci à se faire. La voix de ma petite opprimée des courses était dans une tessiture mezzo-soprano, mais on sentait que la cigarette est passée par là. Elle me lança « D’habitude je ne fais pas autant de course !! ». Je lui réponds « Ben je comprends pourquoi !! ». Elle ajouta « Mais j’ai des bouches à nourrir ». « Elles sont particulièrement affamées » concluais-je. Et là je dis stoppe. J’ai été à côté de la plaque pour en savoir un peu plus sur la demoiselle donc j’aurai du lui dire « Et quand est ce que c’est au tour de Monsieur ? ». Au moins que je sache si  je peux aller plus loin au pas. Je continuais à lui poser quelques questions et un moment elle me dit. « Je travaille dans un restaurant entre 22h00 et 1h00 du mat » et je lui répondis « Connaissant la ville de Lille  finalement vos horaires restent encore corrects ». Tout faux, il fallait que je lui dise « Lequel ? ». En apprenant le nom du restaurant je pouvais me donner une seconde opportunité de la voir. La conversation reste tout de même plaisante et je finis même pas obtenir son prénom. Bref je déposais ses affaires proches d’un taxi prêt à faire le reste du trajet…

2 commentaires:

  1. Salut Monsieur,

    Disons que aujourd'hui je suis en mesure d'aborder une fille de manière beaucoup plus naturel ce qui est pour moi une belle marge de progrès...

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