samedi 5 mars 2011

Le fantasme de la médiathèque !!

Lors d’une après midi ensoleillée je décidai de sortir prendre l’air très tôt. En effet d’habitude vers midi je servais encore de porte manteau  à mon pyjama et devant ce phénomène rare (un ciel bleu au dessus de Lille) je me dis qu’un parc serait l’endroit idéal pour profiter de ma journée. En m’accoudant sur la barrière de mon balcon je compris que trouver les habits pour ma sortie post printanière serait un véritable challenge. En effet La température oscillait entre les rayons tièdes d’un soleil narquois et la fraîcheur d’un vent hivernal. Finalement durant cette promenade je compris que je m’étais habillé trop chaudement. En chantant une chanson entraînante je longeais les bords d’une médiathèque et fut intrigué par ce que je pourrais y trouver à part des livres. Après tout dans mes souvenirs hollywoodiens cet univers recélait de putes sournoises. Vous savez les petites intellos à lunette, svelte, les jambes sensuelles croisées qui en plus de faire travailler le cerveau, s’adonnaient aux travaux pratiques en suçant…leur stylo entre leurs lèvres bien charnues. Après avoir poussé une porte mal huilée et pesant au moins cent kilos, j’observai des locaux pas accueillants me faisant comprendre que la pyramide des âges en France s’inversait petit à petit. A la différence des lecteurs et des lectrices présents, les livres avaient des dates d’édition assez récentes !! Mais bon mon opposé complémentaire pouvait bien attendre un peu, après tout il se pourrait que profiter de la vie se traduise par vivre le moment présent en se délectant d’un bon livre instructif. Sans aucune logique je jetais mon dévolu sur une œuvre ayant pour sujet les plus grandes sportives de golf (les femmes encore et toujours). Bref après dix minutes je reposai le bouquin pour prendre la sortie lorsque je l’aperçus « la pute sournoise hollywoodienne » !! Elle était là en pose mannequin sur des talons dont la couleur s’accommodait magnifiquement avec sa mini jupe rouge et ses collants noirs. Ses doigts de fée caressaient les livres des étagères spécialisées dans les romans. Elle marchait dans les rayons avec assurance et légèreté. Bref qu’est ce que je la trouvais belle. Sûrement impressionné je fus à deux doigts de partir lorsque je pris mon courage à deux mains. « Excusez-moi, est ce que vous savez si cette bibliothèque possède d’autres pièces ? » lui demandais-je. « Il y a un étage supérieur pour aller travailler » me répondit-elle. Certes ma manière de l’apostropher ne fut pas des plus originales mais si cela me permettait d’aboutir à un échange… Vous n’êtes pas obligés de me croire mais durant notre discussion j’ai senti quelques choses entre elle et moi. Environs plus d’une quinzaine de centimètres, désolé pour les âmes sensibles. Pendant notre échange elle était bien présente proche de moi, la voix posée et me regardait droit dans les yeux. Je ne me trompai pas sur son compte cette femme était sereine et prête à répondre à la moindre de mes questions. Cependant de mon côté je fus obligé de reculer un peu gêné par un de mes membres à la tête bien dure… Aucune éducation le garçon !! D’autres interrogations sortirent de ma bouche où je pus apprendre grâce à elle comment devenir membre de cet établissement. A la fin de notre conversation elle m’expliqua que c’était la 5ieme ou 6ieme fois qu’elle mettait les pieds ici. Elle pouvait mettre ses pieds où elle voulait mais à ce moment c’était bien mon pied que je souhaitais prendre avec elle. A l’instant je me serai approché d’elle en la plaquant contre une étagère, je l’aurai embrassé langoureusement sur les lèvres, dans le cou, pendant que mon bras tiendrait fermement sa jambe. Quelques caresses plus tard une décharge électrique nous propulserait dans les cieux. Oula je m’emballe… Donc je la remerciai pour toute ces informations et je fis mine de m’éloigner. En fait je m’étais mis dans un coin pour l’observer et attendre l’opportunité où elle sortirait de la bibliothèque à ce moment là je lui poserai plus de question dans la rue. Mais en y réfléchissant je cherchais surtout à fuir son attraction et mes pulsions charnelles. Elle continua à parader autour des romans avant de jeter son dévolu sur des magasines d’art moderne. Ensuite je la vis aller au guichet et partir avec ses livres. Je comptai jusqu’à trois et fit de même. Mais pour une raison que je ne puis expliquer ma fougue disparu et  je ne pus me lancer à sa poursuite. Lorsque je me ressaisis mais il était trop tard, elle s’était évanouie dans la ville. Mon cœur ressentait de l’amertume et de la rage. Pourquoi avais-je laissé passer une telle occasion ? Peut-être avais-je compris qu’on n’abordait pas les filles dans la rue sans raison valable et puis n’avais-je pas eu ma chance avant ? De plus en analysant notre conversation je me ne souviens pas qu’elle ait cherché à en savoir un peu plus sur moi. Alors finalement pas la peine de rêver trop fort, mais grâce à cette rencontre hormonale je fus euphorique pendant tout le reste de la journée. Vive les femmes !!

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