dimanche 25 décembre 2011

Est-ce que vous connaissez la rue Béthune et le début d’une histoire ?


-Ca y est tu es arrivé ? Me dit-elle à travers son portable téléphonique.
- Oui je suis à la gare ;-)
-Ne bouge pas j’arrive tout de suite. Me lance-t-elle en retour.
Nous sommes à la fin de l’été et  le Pas De Calais arbore un paysage de campagne préparant son coucher de soleil. Pendant l’attente je marche sur  le parking d’une gare aussi calme que silencieuse.  Tous les éléments sont en place pour que je me mette à méditer : « est ce que venir voir cette fille rencontrée dans le train 15 jours auparavant n’est pas de la pure folie ? ». Aucuns doutes sur mon anxiété mais  je trouve le frisson de l’inconnue tellement jouissif !! Dans ce bled paumé mon pire ennemie ne peut être qu’une piqûre de guêpe mal lunée. Quant aux pickpockets (s’ils ont un GPS pour être en mesure de retourner chez eux) à part mes poches vides, pas grand-chose à voler. Mes pensées en délire s’arrêtent lorsqu’enfin elle arrive toute souriante. Elle me questionne poliment sur mon voyage et m’invite à la suivre à pieds jusqu’à chez elle. Le fait d’être à la fois homme et gentleman m’empêche de lui demander de porter mes valises (mais qui sait peut-être qu’en insistant ?)… En tout cas la bonne humeur s’invite à ces joyeuses retrouvailles et nous reconstruisons à nouveau notre alchimie émotionnelle (regards, sourires, etc.…) avec une légèreté déconcertante. Durant la marche je remarque sa nouvelle coupe de cheveux beaucoup plus courte depuis notre dernière rencontre. Ayant toujours en tête la dernière image que me laisse une inconnue rencontrée pour la première fois ce changement me permet de découvrir cette jeune roumaine sous une nouvelle coiffure. Ceci-dit cette nouvelle coupe lui apporte un certain charme. Alors sous le son lourd de ma valise roulante le compliment ne se fait pas attendre. « Sympa ta nouvelle coupe tu l’as fait où ? (^_^) » Elle m’explique alors qu’elle l’a faite elle-même. Super comme je dois aller chez le coiffeur, je reste persuadé que je pourrai compter sur son talent. Sur la route quelques aboiements et grognement de caniches vicelards et pas plus grands que ma chaussure me font sursauter mais à part ça nous arrivons à destination sans grande difficulté. La seconde rencontre représente pour moi un véritable test car les compteurs sont remis à zéro. De plus lorsque nous voyons une personne qui nous plaît pour la première fois, il s’avère que notre jugement peut-être altérer par le fait que c’est notre cerveau et ses fantasmes qui mènent la danse. En d’autre terme nous nous ne basons pas sur ce que nos yeux nous montrent réellement mais nous tombons sous le charme du type d’image que notre cerveau nous projette sur une femme ou un homme. D’où le risque d’arriver à un deuxième rendez-vous avec pleins d’illusions sur un être que l’on imagine merveilleux. Mais en cas de douche froide je me dis toujours que le plus important est de tout faire pour passer un moment agréable avec la personne même si rien ne doit arriver.  Son appartement représente la taille d’un bel F2 l’intérieur y est très chaleureux. Très bricoleuse elle a fait elle-même toutes la déco (tableau, tapisserie, meuble de rangement). Son originalité la pousse à faire des tables ou des objets lumineux. Bref je suis dans l’antre d’une artiste. Elle m’invite à poser ma valise dans sa chambre et m’offre un verre de coca. Nous continuions tranquillement à faire connaissance lorsqu’une de ses questions me perturbe un peu. « Est-ce que tu souhaites avoir des enfants ? ». Pendant qu’une goutte de sueur ski sur mon front je lui explique que pour le moment ce n’est pas ma priorité. Je me pencherai sur la question d’ici 4 ou 5 ans. Ca réponse ne se fait attendre. « Car moi je ne veux pas d’enfant ». Et bien voilà une chose de faite. A défaut de faire des enfants la maintenant son plus grand souhait est d’avoir un chat avec des moustaches. Voilà un excellent point commun entre elle et moi car j’adore les petits félidés. En me détendant sur le canapé je m’aperçois que le désir physique m’envahit surtout lorsqu’elle s’assoit à côté de moi en croisant ses jambes. Mais c’est qu’elle est belle comme une fleur. Donc je suis rassuré j’ai bien envie d’elle je vais tout faire pour la séduire.  Je découvre ensuite son petit jardin et ses délicieuses tomates cerise. Comme j’ai du faire un long voyage de Paris jusqu’à chez elle et que j’ai peur de sentir le fauve du métro parisien et je lui demande l’autorisation de prendre une bonne douche. Sous le jet d’une eau tiède je pense que le weekend va être agréable. Une fois moi toilette terminée je décide de l’inviter au restaurant. Ce qu’elle accepte sans hésiter en enfilant une tenue la rendant aussi belle qu’un ciel bleu. Même si nous ne sommes pas à Marly Gomont le scooter sera de rigueur !! La route est un véritable bonheur sous cette nuit étoilée. Cependant n’ayant pas l’habitude de porter des casques, à chaque fois qu’elle souhaite me parler  je me penche en avant et BOOM !! Ainsi nous passons la majeure partie du trajet à nous donner des coups de boule de casque… Une fois arrivée je la félicité sur son style de conduite et je l’embrasse. Durant ce début d’échange hormonal l’alchimie est bien présente. Ca y’est j’ai rencontré une personne en dehors que sur internet et je savoure ce moment présent…

Je vous souhaite à tous de Joyeuses Fêtes

dimanche 30 octobre 2011

Est-ce que vous connaissez la rue Béthune ? (la suite)


Comme je ne m’appelle pas Pinocchio le début de mon approche ne se déroule pas avec mon nez collé sur la joue de la demoiselle. A mon plus grand étonnement ma question n’entraine aucune réaction négative de la part de ma voisine, bien au contraire. Après un petit bonjour avec nos yeux, elle me propose alors oralement un plan du centre ville avec une précision chirurgicale. Tom Tom n’aurait pas fait mieux. Le son de sa voix chantonne une mélodie agréable pour mes oreilles. De plus mon interlocutrice emploi un ton qui me fait rapidement comprendre qu’elle se sent à l’aise et disposée à parler avec moi.  Il est vrai qu’en ce début de soirée l’ambiance dans le compartiment est particulièrement détendue (peut-être à cause de l’absence de contrôleurs ?). Quoiqu’il en soit ce soir tout le monde arrivera à la gare de Lille Flandre à l’heure (Ahhh que c’est agréable le train sans ces put… de grèves). La conversation s’enclenche de nouveaux à partir d’une de mes remarques : « Vous savez je vis sur Lille depuis bientôt 1 an et je suis toujours aussi mauvais pour repérer les noms de rues. La honte !! » Ma voisine se met à sourire pour enfin ajouter quelques éléments sur sa vie personnelle. Ainsi la beauté avec laquelle je discute vient juste de fêter ses 25 ans. Elle rentre d’une petite fête organisée par son grand frère sur Paris et souhaite effectuer un peu de shopping sur Lille. Son petit appartement est situé dans le département 62 non loin de la maison de ses parents ce qui semble d’ailleurs satisfaire toute la famille. Au niveau de ses études elle a suivi des cours dans une école d’art pour ensuite s’intéresser à la coiffure. Alors oui la miss est un peu artiste dans l’âme, ce qu’elle confirme en me faisant une description des tableaux qu’elle aime peindre ou en me proposant avec humour le rôle de décoratrice d’intérieur pour mon salon. J’en profite alors pour parler à mon tour de mes goûts assez complémentaires aux siens puisque j’aime les musées, la musique les sorties en ville ainsi que le shopping pour des habits aux couleurs flashy. Durant notre discussion très intéressante je me fais un peu de soucis pour les personnes autour de moi car le volume sonore de ma passagère favorite donne l’impression que nous sommes dans une boîte de nuit. Un usager risque de se lever faire quelques pas en ma direction et de me balancer : « Est-ce que vous pouvez baisser d’un ton voir même deux ?». De manière subtile j’essaye de le lui faire comprendre en m’enfonçant légèrement dans mon siège. Mais je pense que mon geste a dû me faire passer plus pour un mongole qu’autre chose. En tout cas mon opposée complémentaire montre de plus en plus des signes d’intérêts sur ma petit personne. En effet elle rit à chaude larme à mes blagues sur certaines chaussettes que je trouve moche, elle me touche souvent le bras, me fixe constamment dans les yeux et cherche les quelques points en commun avec moi. Par exemple tout comme moi elle ne connaît pas son pays d’origine. Maintenant je comprends pourquoi ses yeux verts claires lui importent un charme exotique. Pour finir elle me glisse l’indice ultime de la mort qui tue comme en m’indiquant son célibat. L’alchimie étant bien présente je ne prends même pas le temps de regarder l’heure tant je passe un moment agréable avec elle.  Bref je suis conquis lorsqu’elle me sort cette phrase magique avec un naturel déconcertant : « Eh bien je vais prendre ton numéro de téléphone comme ça on pourra se faire un musée ou un truc du genre ». A la fin du voyage lorsque nous sommes sur les quais elle me demande l’autorisation de m’embrasser. Autorisation que j’accorde sans hésiter tout en apprenant qu’elle me contactera rapidement pour fixer un rendez-vous. De mon côté je me dis que si jamais elle ne le fait pas c’est sans hésitation que je la relancerai.

samedi 8 octobre 2011

Est-ce que vous connaissez la rue Béthune ?


Depuis ma dernière analyse pas mal de choses se sont passées dont celle-ci là maintenant. La fin du mois d’août approchait à grand pas et bien qu’un soleil ensoleillé réchauffait cette gare parisienne, le cœur des usagers restait toujours aussi froid. De mon côté assis confortablement en seconde classe je profitais de ce rare moment de bonheur pour ne pas en glander une. Tout était parfait, il ne manquait plus que la sonnette du TGV synonyme pour moi de retour au bercail. Mon oisiveté s’expliquait par le fait que je trouvais particulièrement frustrant de jouer à cache-cache avec une opposée complémentaire beaucoup trop habile pour moi. Cette fois-ci je criai « pousse » en espérant qu’elle daignerait enfin sortir de sa cachette. Il semblerait que certains prédateurs attireraient leur proie en se transformant justement en proie. Mouahahahahahaha !! Alors oui mon déguisement de future victime ressemblait à une espèce de larve posée comme une merde avec un sourire bébête sur un siège de TGV. Pas pu faire plus sexy. Ainsi durant mes trajets en train et ce depuis le début de la semaine je me contentais de respecter à la lettre l’emplacement qui m’était attribué sans me soucier de l’heureux mais surtout de l’heureuse gagnante qui s’assiérait à côté de moi (j’ai ainsi eu quelques agréables surprises). Confiant mon avenir amoureux au destin je contemplais par la fenêtre ce flux de bovins mal lunés euh non de personnes montant dans le train. Les visages étaient stressés, décontractés ou en sueurs mais le plus intéressant fut l’interprétation scénique du mien à cet instant. En effet sous un regard semblable à celui d’une vache dans un près (mais qui ne mâchait pas car il me manquait un malabar), j’observais sur le quai l’éventuelle opposée complémentaire qui sortait de sa cachette. Ainsi l’ombre de ma peut-être opposée accompagnée une femme avec une démarche craquante, un visage rempli de charme, un corps sacrément élancé et un pantalon synonyme de jambes magnifiques. Bien que mon usine d’hormones remit sa production en marche, il était hors de question de lui courir après, n’oublions pas que ce jour là je jouais la proie. Cette femme viendrait d’elle-même à moi ou pas. Ce fut alors que le destin poussa ce visage d’ange dans le même wagon que le mien et comme si cela ne suffisait pas il lui attribua le siège situé à 1cm de mon bras gauche. Même si dans mon fort intérieur corporelle raisonnait la phrase suivante : « Assis toi à côté de moi, assis toi à côté de moi !! », il n y avait aucune étoile filante pour donner naissance à ce vœux. En tout cas la jeune demoiselle s’excusa et m’effleura légèrement pour atteindre sa place. J’aperçus un paquet de cigarettes dans sa poche et commençai à regarder discrètement le sms que ses petits doigt tapotaient. Eh oui peut-être n’était-elle pas célibataire ? Apparemment le message était adressé à sa mère et de plus elle venait de fêter son anniversaire. Après que nos deux coudes se soient touchés et ses nouvelles excuses, je voulus l’aborder mais elle décida de piquer un petit somme. Le désespoir s’empara de moi fer à battre allait devenir froid et j’allais me taper une heure de train avec les yeux rivés sur mes chaussures. J’écoutais plus loin deux hommes qui faisaient connaissance après avoir compris qu’ils avaient en commun la même école de commerce sur Paris. La connexion entre deux personnes s’établirait-elle à partir d’un lien commun ? Alors qu’est ce qui pouvait bien munir à la charmante inconnue en train de pioncer ? Le fait d’aller tous les deux sur Lille peut-être ? Sans tourner la tête, mes yeux caméléons observaient sa bouche sensuelle, son visage et sa  gestuelle traduisant l’envie de trouver une position confortable. Finalement elle prit le parti de rester éveillée. Ce qui finalement m’effraya car même si le destin avait 50% du travail en me la posant elle et ses cheveux mi longs devant moi, je devais me mettre dans la peau du finisseur. Et rebelote la peur de mes débuts refit surface. Je tremblais à tel point que je me demandais ou se trouvaient les toilettes les plus proches. Quand soudainement une phrase raisonna dans ma tête : « Aborde cette fille comme si tu en avais rien à foutre !! ». Quelle violence me diriez-vous… Mais vous n’avez pas encore tout vu. Mon prétexte pour aborder ce corps féminin fut de lui poser une question plus ou moins ouverte dont je connaissais déjà la réponse. : « Excusez-moi je vois que vous allez sur Lille, est ce que vous connaissez la rue Béthune ? Je dois rejoindre des amis mais j’ai un peu de mal avec les noms de rue » (Le tout avec un grand sourire). Oui ben la suite plus tard…

dimanche 7 août 2011

Un peu d'analyse !!


Plus de cent quatre vingt trois jours se sont écoulés entre le moment où j’ai décidé de prendre ma vie affectueuse en main et aujourd’hui. Alors pour fêter cela j’ai mis en place un petit bilan factuel narrant mes exploits. Comme mes performances « sexuels » n’ont pas atteint la gloire ultime d’un mâle à la fois en rut et dominant, je vous décrirai alors mes résultats post platoniques avec la gente féminine. En tout cas si James Bond jouait mon rôle, il deviendrait limite dépressif, tant la maigreur du butin lui semblerait indigne !!

Ainsi du froid hivernal à cet été pluvieux je me suis sorti les doigts du « c » afin d’aborder 36 âmes féminines. Les endroits ont été très variés comme les trottoirs (non ce n’est pas ce que vous croyez bande de petits coquins), les médiathèques, les métros sentant l’urine, les librairies on bien les gares. Sur les 36 accostées 4 m’ont balancé un vent glacial (Région du Nord oblige), d’ailleurs heureusement que j’ai pensé à enlever mes pieds sur leur passage sinon elles en auraient profité pour s’en servir comme paillasson voir trampoline. Donc j’ai pu converser avec 32 âmes sœurs potentielles plus de 2 minutes. Hum je vous vois déjà venir sur vos grands chevaux style : « Mais c’est quoi ça ? Deux minutes c’est que dalle !! ». N’ayant pas le temps de vous faire un cours sur les interactions humaines je vous propose la lecture du livre de Nicolas Boothman « Tout se joue en moins de 2 minutes ». Vous comprendrez alors l’endroit où je souhaite vous emmener. Pendant nos discussions 15 créatures de sexe opposé m’ont laissé leur prénom, avec une petite pensée pour les Adeline qui semblent m’attiser en moi des désirs bien plus forts que les autres. De plus dans ce petit groupe il s’est révélé que 2 femmes n’étaient finalement pas à mon goût (aucune conversation, aucune connexion) alors « next » !! Ainsi sur les 30 femmes qui m’intéressaient réellement  5 belles inconnues qui a défaut de finir dans mon lit (pardon M Bond)  ont fini dans mon répertoire téléphonique. D’ailleurs grâce à l’une d’elle j’ai eu mon premier 07 (mouahahahaha). Bon où en étais-je ? Ah oui 5 numéros de tél pour 1 seul premier rendez-vous !! Rendez-vous qui fut d’ailleurs très agréable, mais la femme avait un peu trop envie de moi à mon goût. Après 1 semaine de réflexion il manquait ce petit quelque chose pour rendre cette attirance un peu plus physique. Et oui j’aime bien prendre mon temps, y a pas le feu au lac après tout !!

En conclusion :

Je vous l’accorde mes résultats ne sont pas dignes de ce que pourrait faire un prédateur sexuel, mais n’oublions pas une chose. Je n’ai faim que d’une seule femme donc ça viendra quand ça viendra. Et puis logeant dans la ville de Martine Aubry la chance s’est sûrement mise aux 35 heures alors en ce moment elle est en RTT ;-). Donc pour récapituler 80% des femmes que j’ai apostrophées n’ont pas pris leurs jambes à leur cou (oh mais c’est que je peux avoir le regard très charmant…) 15%  d’entre elles ont accepté de me laisser leurs coordonnées. (Ce résultat prend aussi en compte celles pour qui  je n’ai pas osé leur demander leur 06, dommage car le résultat aurait été meilleur). Enfin lorsque son nom est enregistré dans ma carte sim j’ai 20% de chance pour qu’un premier rendez-vous éclose de cette interaction de plus de 2 minutes… Personnellement je regrette juste par moment d’avoir été trop timide, alors j’y retourne.

mercredi 20 juillet 2011

Hello, goodbye, I’m late I’m late !!!


Comme d’habitude impossible d’échapper aux prémices d’une journée stressante lorsque l’on est confiné dans une boîte de conserve synonyme de métro Parisien. Météo France prévoyait une matinée chaude, prévision largement confirmée par la sensation d’étouffement sous les aisselles de son voisins de droite. Mais de quoi est ce que je me plaignais ? Je pouvais toujours reprendre ma respiration à gauche en posant mon nez dans les cheveux gras et usés d’un usager !! Paris est peut-être la ville du luxe et de l’élégance mais apparemment le savon est resté à Marseille. Pour égayer ce moment de solitude je posai mes yeux baladeurs sur ses courbes, désolé mais il y avait beaucoup trop de monde pour que je puisse poser mes yeux sur ses fesses euh non son âme. Elle tranquillement assise avec ses bagages conversait aimablement avec un  vieil homme. Quel était le secret de cet homme pour vivre aussi vieux dans Paris ? La voix de la demoiselle sereine et claire laissait deviner un petit don pour l’humour. Et moi pendant ce temps ? Ben j’avais juste envie d’elle. Je voulais mettre ma main dans ses cheveux couleur ébène, caresser sa peau mate et entendre ses râles de plaisirs sous mes baisers. Même s’il faisait déjà chaud je me demandais quelle température pouvait atteindre nos deux corps en fusion. Pendant que ma vue me faisait saliver avec de la bave en me proposant quelques scénario érotiques, le son rude  d’une annonce d’un arrêt souterrain me remit les pieds sur terre. Je guettais d’un œil le départ du Papy pour entrer en scène quand tout un coup je me mis à paniquer !! En effet le métro n’allait pas assez vite. Même « Papy » aurait dépassé ce parallélépipède mécanique rempli de bombes puantes en courant !! En attendant je  risquais de rater mon train gare de Montparnasse et le nombre des arrêts se montrait incapable de me rassurer. Merci beaucoup pour la situation, j’oscillais entre le bien-être procuré par l’extase hormonale jouissive et le stress procuré par une décharge d’adrénaline. Pour faire simple j’étais un mix entre Bambi devant Féline et le lapin d’Alice au pays de Candy eh non des merveilles. Ne sachant pas faire deux choses en même temps mes circuits surchauffaient quel positionnement allais-je choisir ? Dans ma galère je compris que la femme et moi descendrions à la même station (intuition masculine).  Lorsque le vieil homme quitta mon attractive opposée, je l’abordai à mon tour. « Excusez-moi, je pense que comme moi vous vous rendez à la gare de Montparnasse et comme je viens de Lille je souhaite savoir si celle-ci est située très loin du métro ? ». La demoiselle me répondit aussitôt : « Oh oui la gare est assez éloignée, il faut pas mal marcher !! ». « Mince alors !! » M’exclamai-je non seulement j’ai sous-estimé la durée du trajet en métro et je vais me retrouver à courir comme un fou pour  avoir mon train en direction du Mans !! Vous allez sur Le Mans vous aussi ? ». « Non, je vais sur Bordeaux !! » répliqua-t-elle. Pendant cet instant très court mon scanner entra discrètement en action. Aucun doute les brunes aux cheveux longs, à lunettes, au corps élancé dans un jean moulant me feraient craquer encore un bon bout de temps. Même si en ce moment pour des raisons incompréhensibles je suis maintenant intéressé par des blondes. Je devrais rendre visite à un escroc et euh non un psy. Je me mis à rouspéter : « Ah mais je m’étais renseigné sur la durée du trajet sur Internet mais il semblerait que nos internautes aient été un peu trop optimistes ». Sa réponse ne se fit pas attendre « Ne jamais croire ce qui est marqué sur Internet !! Me dit-elle avec un sourire moqueur. Son regard cherchait le mien mais je ne pus répondre à sa requête. En fait le bouton séduction éteint laissa place au lapin d’Alice. Pourtant la femme décida d’aller plus loin avec moi. « Alors comme ça vous venez aussi de Lille ? Vous êtes étudiant ? ». Elle me parlait mais je ne la regardais même pas et pour être franc je ne l’entendais qu’à moitié. Mais étant un gentil garçon je lui dis : « Euh non je ne suis plus étudiant et ce depuis un bon moment ».  « Oh qu’est ce que vous faites jeune !! » ajouta-t-elle. Je ne trouvai rien redire à son compliment, je fus heureux de voir qu’à côté du papy de tout à l’heure je paraissais jeune. Lorsque la porte de ma destination s’ouvrit, je la quittai sans me retourner et  lui lançai « Je fais peut-être jeune, mais là il va falloir que je fasse sportif pour avoir mon train !!! ». Le dernier son que j’entendis de sa bouche fut une onomatopée du genre « Hi hi hi hi ». Et hop je me mis à courir dans la foule en réussissant à avoir mon train 15 secondes avant la fermeture des portes. J’étais fier de moi !! Mais en suant comme un bœuf dans le train je reprends mes esprits. J’étais enfin cent pour cent disponible pour la draguer. Chose que j’aurai faite si j’avais tout mis en œuvre pour rater mon train ;-)

mardi 10 mai 2011

Mouahahahahahaha !!


Et bien ces temps ci je ne suis pas très présent sur le blog ce qui est plutôt bon signe. Vous ne trouvez pas ? Cela me donne l’impression de posséder une vie réelle  à côté de cet univers subjectif et virtuelle. Alors pas la peine de me regardez avec vos yeux de merlans fris, si j’avais rencontré mon opposée complémentaire durant ce congé je vous l’aurai écrit depuis bien longtemps. L’effluve printanier à beau caresser mes narines, les cœurs libres ont apparemment décidé de faire escale ailleurs. Alors que m’est-il arrivé de si passionnant ces dernières nuits ?
Un soir même pas tard dans la nuit, surgit soudainement devant moi une délicieuse créature qui me véhicula l’image sexy de ses quelques courses Lidl sous les bras. Comme elle marchait vite et ce malgré le poids de ses sacs je ne pouvais que contempler l’arrière de sa silhouette plutôt harmonieuses. Comme que je sentais monter en moi l’envie d’en voir un peu plus j’accélérai le pas pour me porter à sa hauteur. Je l’abordai donc « Excusez-moi, mais est ce que…. ». Et là ce fut le drame !! J’assistai aux différentes phases de transformation du visage de la consommatrice avec les mêmes étapes rencontrées dans le film « La mouche ». Pendant que ses yeux remplis d’épouvante me fixaient, un au secours sortit au plus profonde de mes entrailles. Mince je la perdais et je me devais de réagir très vite. Ainsi sans réfléchir je lui sortis ça « Morlgoutepfuimouhahahahahahahahahahaha » !! M’esclaffai-je sous son nez comme un nase. Il fallait avouer que j’avais trouvé sa mutation plutôt hilarante. Vous n’êtes pas obligés de me croire mais mon « Morlgoutepfuimouhahahahahahahahahahaha » eut un effet digne d’un suppositoire. Mary Poppins pouvait aller se coucher avec son supercalifragi machin chose.  Bref cette fille coincée comme un string tendu devint aussi molle que de la guimauve  et me lança un sourire de bienvenu. Finalement peut-être trouvait elle aussi la scène pittoresque.  En tout cas je ne regrettais pas mon geste car elle était beaucoup plus charmante avec le sourire. Nous nous échangeâmes quelques mots puis partirent chacun de notre côté. Oui ben comme d’habitude…

jeudi 28 avril 2011

Trop facile ?


Malgré le spleen alourdissant mon front, je me fis violence pour pointer le bout de mon nez dehors. Mon rendez-vous avec la jeunette ayant été annulé, je me trouvai une raison pour enfiler mes deux pompes à la fois. Après quelques pas dans ma rue je m’aperçus que je ne m’étais pas encore posé la bonnes question. Sortir ? Oui, mais pour aller où ? Finalement j’optais pour un lieu ressemblant à un jardin avec des végétaux, un jardin botanique donc.  Je devais marcher sur le trottoir des célibataires, car durant le voyages les femmes faisaient la tronche, regardaient leurs pieds plutôt que de profiter de l’étendue bleue ou de s’amuser à deviner la couleur de mes yeux… En arrivant au parc sans me perdre je pus apprécier la beauté de ce lieu abreuvé d’un point d’eau. Il y avait même une petite cabane en bois sur l’eau qui jouait à l’Arche de Noé à cause d’un canard. En plus d’apporter une température agréable les rayons du soleil faisaient briller les couleurs printanières.  Les bébés bourgeons et une fausse grotte achevaient ce tableau paradisiaque. Une femme sur un banc les jambes croisées en train de lire une feuille A4 balançait intrépidement sa jambe gauche. Sous sa longue chevelure bouclée la mademoiselle efféminée cachait très mal son stress !! Écoutant mon intuition, je compris qu’un cours pas très cool pour les neurones mettait ses nerfs et sa jambe à rude épreuve. « Dis donc vous avez l’air de rencontrer des difficultés pour apprendre votre  leçon. Vous êtes sûre de pouvoir vous en sortir ? » Lui dis-je en passant devant elle. La jeune femme leva la tête me sourit tout en m’apportant une réponse rassurante. Je lui souhaitai bonne chance et continua ma ballade, de plus l’étudiante ne correspondait pas à mon opposé complémentaire (enfin ce que je croyais à l’instant T). Ben que nous n’étions pas la journée des enfants, un paquet de marmots se payaient une tranche de gaufres au chocolat ou de manège. Étant beaucoup trop doué pour attraper le pompon et prenant soin de mon corps zéro pour cent de matière grasse, je décidai de faire demi-tour. Je me remis alors à penser à la fille du banc. Comme nous nous étions déjà échangés quelques regards l’inviter à discuter ne serait pas bien sorcier. A mon retour la demoiselle était là avec son balancement de la jambe gauche. « Et bien ça n’avance pas vite !! » dis-je d’un ton moqueur. La femme me lança de nouveau un sourire avec ses plus belles dents blanches. « Ce sont des cours de quoi ? » l’interrogeai-je. « De botanique, je suis en Licence 2 » répliqua-t-elle. « Ah, tu vas passer ton DEUG !!» Fou rire de la fille qui m’expliqua que le DEUG mourut depuis peu. Voilà qui me donna un bon  coup de vieux. « Et toi ? Que fais-tu ici ? ». « Euh  eh bien pas grand-chose, à part découvrir les lieux » lui répondis-je d’un ton un peu gêné. En effet je ne m’attendais pas à cette question.  Je lui demandai si je pouvais m’asseoir ce qu’elle accepta tout en me rappelant qu’elle devait étudier. De toute façon je ne comptais pas rester bien longtemps. Bref nous nous parlâmes, parlâmes, parlâmes. Nous nous sourîmes, nous sourîmes, nous sourîmes. Quel échange !! Tout allait comme sur des roulettes. Bien qu’étrangers nous bavardâmes comme si nous connaissions depuis toujours. On aurait dit deux grenouilles sur des nénuphars pendant la saison des amours. Ça faisait « Crôa » ? « Crôa » !! « Crôa » ?! « Tu crôas » ? Vous ne serez peut-être pas d’accord avec môa mais ce n’est pas forcément pas la qualité du sujet qui compte !! Le plus important lors d’une interaction c’est que le trip soit partagé à deux pour qu’il y ait échange !! Nous avions quelques points en commun car nous connaissions les mêmes villes de France. De plus elle m’expliqua que le célibat frappait à sa porte toutes les nuits. Sûrement à cause de jambe beaucoup trop nerveuse. Lorsque je lui parlais elle relevait sans cesse  ses cheveux sur le côté et possédait cette complexité ironique des farces subtiles en me montrant « involontairement » par deux fois son décolleté loué par des pensionnaires bien sympathiques. Peut-être voulait-elle juste se mettre à l’aise ? En tout cas je me sentais encore mieux… En petit bémol je trouvais dommage qu’elle n’ait pas de passion à part ses cours. N’abusant pas de son temps je concluais la discussion et d’après ses dires elle reviendrait le lendemain dans ce parc. Et moi comme d’habitude je partis sans lui demander son numéro. Ben quoi ? On se connaissait à peine !!! Et puis quand les choses sont faciles comme ça je ne suis pas habitué moi. Ok direction le psy…

lundi 18 avril 2011

Règle cosmique respecter l’espace !

Lors d’une promenade en centre ville mes yeux furent attirés par une caméra posée sur son trépied. Qu’est ce qui pouvait bien se tramer dans cet environnement ? Je questionnai les personnes autour de moi lorsqu’un un homme vint à ma rencontre. Il m’expliqua que dans une demi heure aurait lieu une grande manifestation pour les sans papiers et que j’étais le bienvenu si je voulais me joindre  à eux. Pourquoi pas me dis-je, même si je n’avais pas la fibre d’un citoyen revendicateur, il m’était impensable de rater ce genre d’événement.  Autour de moi quelques journalistes commençaient à faire fonctionner leur matos, à mettre en place des interviews et à se moquer de la camionnette France 3 garée à la va comme je te pousse.  J’enviais tout ce petit monde d’être en mouvement car le froid glacial collait mes pieds sur les pavés. Au bout d’une demi heure l’impatience commença à pointer le bon de son nez, apparemment nous ne serions pas assez nombreux pour mettre en place la manifestation. De plus certaines personnalités locales ne feraient pas le déplacement (les lâcheurs). J’eu tout de même l’occasion d’engager la conversation avec une journaliste fort marrante de France Bleu puis avec un homme âgé qui souhaitait quelques infos sur cette manifestation aussi molle que le dos d’une limace. Je décidai de partir vers d’autres contrées lorsqu’un groupe de 3 hippies girls entra en scène. Visiblement elles semblaient se demander si elles étaient arrivées à l’heure de la sieste tant l’action roupillait. Bien qu’ayant remarqué  dans le trio une charmante brune je ne voulus pas l’aborder. Si je devais me faire castrer euh non perdre la face autant que cela ne se fasse devant le moins de femmes possible. Sans trop m’y attendre la charmante brune vint directement à ma rencontre. Comme tout homme normalement constitué vous vous dites que je devais être aux anges et que le thermomètre de ma fierté atteignait les 100 degrés. Que nenni, même si la femme était belle comme le jour et son regard aussi étoilé qu’une nuit d’été, l’interaction tourna au malaise. Pourquoi ? Tout simplement parce que la demoiselle me parlait avec sa tête située à 3cm de la mienne. Autrement dit elle envahissait mon espace personnel, ma zone intime quoi. Son intrusion un peu trop prononcée verrouillait toutes mes émotions. Une seule envie me torturait l’esprit, la pousser pour que je puisse enfin respirer. Je le dis à toutes les femmes du monde en entier !! Que vous soyez (minces, enveloppées, à talons, à aiguilles) lorsqu’un garçon vous plaît à en mourir évitez absolument de le coller dès la première interaction (même si « The king of the emperor des corps d’Adonis » est dans la place). L’enthousiasme c’est meilleur en bonne quantité, dans le cas contraire vous paraîtrez bizarres et repoussantes. Vous risquez de le mettre mal à l’aise car vous empiétez dans sa zone de confort. Il n y a rien de pire que de sentir le souffle de son interlocuteur venir nous caresser les lèvres. Maintenant si vous ne faites toujours pas peur au mec et que celui-ci commence à toucher votre corps, croyez-moi mesdames il risque de plus rendre hommage à votre cul qu’à votre Q.I. Bref cet épisode fut vraiment malheureux pour moi car la femme était belle, cultivé, souriante mais à peine que je faisais sa connaissance que je me disais si jamais il devait se passer quelque chose entre nous ce boa constricteur risquerait de m’étouffer.  Qui  plus est elle ne semblait pas observer mon malaise à partir de mon rictus et lorsque je faisais un pas en arrière elle esquissait un pas en avant. Aurais-je dû mettre un haut parleur au dessus de ma tête accompagné d'une alarme au son strident ? "Attention, attention ceci n'est pas un exercice !! Vous êtes en territoire intime, veuillez effectuer 3 pas en arrière ou nous serons obligés de faire intervenir les forces de l'ordre !!"Cette sangsue était aimantée à mon corps ou quoi ?  Lorsqu’une personne arrive à me faire sentir à l’étroit alors que je suis dehors  la balance penche rarement (voir jamais) de son côté. Notre espace représente quelque chose de précieux et quand la demoiselle sortit une cigarette je compris qu’il était temps de dire « Next !! »

Et vous ? Vous est-il déjà arrivé de vivre le même type de situation où la personne vous a mis mal à l'aise ? A quelle distance sentez-vous le plus rassuré par rapport à votre interlocuteur ?

samedi 9 avril 2011

Etait-ce elle ?

J’étais au dernier étage d’une de mes librairies préférées avec pour objectif d’approfondir mes connaissances sur le marché du travail. Loin de la cohue étouffante du samedi, la journée respirait la détente absolue. Sur ma droite j’aperçus une femme blonde tout à fait à mon goût en train de lire de manière très assidue. De dos la demoiselle semblait charmante sous sa longue chevelure caressant ses épaules, mais il m’était impossible de voir son visage. Ayant déjà eu quelques surprises du type corps de rêve avec une tête de Hulk Holgan sans sa moustache gauloise, je ne voulais nullement retenter cette expérience choquante. Cependant elle me donnait l’impression de jouer à l’autruche tant il m’était impossible de distinguer la forme de son visage enfoncé dans le meuble de livres. Comment mettre en place une interaction douce et confiante sans passer pour le dragueur salivant son envie sexuelle <<<(Argh mais quelle honte) ? Comment réaliser un bonjour amical ne rimant pas avec tension sexuelle <<<(Re argh mais quelle honte) ? Fidèle à ma répute de looser, j’élaborai alors un plan à deux balles, pour apparaître castré, petit comme un atome et aussi fade qu’un plat de nouilles à l’eau du robinet. Tout d’abord à chaque fois qu’elle tournait une page, je commençais par faire un pas chassé sur le côté tel un crabe pour m’approcher tout doucement sans le moindre bruit. C’était comme si je jouais à un deux trois soleil mais tout seul… Au bout d’un quart d’heure le vent n’ayant toujours pas tourné (il aurait pu trahir mon odeur le bougre) je me retrouvai à 5cm de la blonde. Et après ? D’un coup d’œil furtif je pu entrevoir le type de livre qu’elle lisait, je lui demandai alors gentiment de se pousser afin que je puisse prendre le même dans l’étagère. La mission du livre si vous l’acceptiez était de vous transformer en premier de la classe au concours de la fonction publique. Je retrouvai quelques théorèmes mathématiques qui ne serviraient à rien aujourd’hui. Maintenant j’avais les mêmes cours que la futur candidate entre mes mains et je pouvais enfin analyser son visage qui avouons le était loin d’être déplaisant. Il fallait donc passer à l’action. A ce moment là apparu le bug informatique qui anticipait déjà le scénario !! Ça allait mal se passer, cela devait mal se passer !! Le pénalty risquait de faire poteau sortant. Mais j’enfilai mes crampons et fonçai tenter la transformation !! « Vous pensez vraiment que ces livres sont assez détaillés pour que l’on puisse réussir un concours dans la fonction publique ? » Sans le moindre protège dents, je m’apprêtai à les ramasser lorsque la femme leva  les yeux et commença à me raconter sa vie…. Bon sang de bon soir, j’avais touché là un sujet sensible. Car effectivement la demoiselle était au tournant de sa vie. Entre continuer ses études en master d’histoire mais ne pas être sûre d’avoir un travail par la suite ou bien tenter un concours ou bien réaliser une nouvelle formation ? Et blablabla et blablabla. Ce fut de toute évidence un poteau rentrant. Par contre il était drôle de constater la différence de blablabla et blablabla entre les hommes les femmes, le blablabla de la femme traduisant l’échange et la qualité d’une conversation  le blablabla de l’homme traduisant plutôt ses qualités pour « impressionner » ou « amuser » la galerie. Durant la discussion je la questionnai pour en savoir un peu plus sur elle, avec cette crainte de passer pour une véritable fouine. Heureusement de temps à autre elle me posa à son tour quelques questions. Nous étions là à parler tranquillement même si je sentis une crampe à mon bras à cause du bouquin. N’étant pas préparé à ce que cette interaction se passe aussi bien je n’osais malheureusement pas à prendre un peu plus de risque avec la femme. Maintenant il fallait avouer que durant notre échange aucune connexion particulière s’échappa de  notre échange et le ton neutre de la discussion n’avait pas de quoi casser des barreaux de chaise. Lorsqu’elle saisit son portable elle me fit comprendre qu’une amie l’attendait pour travailler leurs cours. Dépourvu d’un coup de cœur je la laissai finalement partir sans lui demander un rendez-vous. Ce fut peut-être l’erreur de la journée. Car les opportunités d’aujourd’hui ne seront pas celles de demain…

Après avoir lu quelques œuvres il est expliqué que deux âmes sœurs sont en mesure de se reconnaître avec pour explication aucune raison rationnelle ou irrationnelle. C’est l’évidence même. En gros on sait à l’avance que c’est elle ou que c’est lui. Néanmoins un livre nous met en garde en nous expliquant que ce n’est pas parce que nous  ne ressentons pas cette sensation au début d’une relation que nous faisons forcément fausse route. (Merde j’aurais vraiment dû lui proposer un rendez-vous alors). Tout dépend quelle manière nous avons su planté les graines de l’amour et tout dépend à qui nous décidons d’ouvrir notre cœur. Selon vous comment savons nous si nous avons rencontré l’heureux l’élu ?  J’attends vos différents avis avec impatience.

jeudi 31 mars 2011

J’aime pô les samedi.

Un déménagement ne se traduit pas uniquement par le changement et le déplacement de biens matériels. En effet durant cette phase notre cerveau peut lui aussi subir une « mutation », entraînant alors quelques  remises en question sur notre manière de voir la vie. Par exemple depuis que je vis dans l’hexagone, j’ai longtemps considéré le dimanche et le lundi comme les deux journées hebdomadaires de la déprime ultime. Généralement la ville provinciale rentre en mode grosse feignasse, avec des activités bien merdiques (danse avec les mamies pour le marché du dimanche matin, entassement des familles dans les parcs à plus savoir qui se promène avec qui et reprise du boulot le lundi). Et bien maintenant que je suis sur Lille j’éprouve tout le contraire. Docteur suis-je normal ? Subirais-je la théorie évolutionniste de Darwin ? Il semblerait que oui, car maintenant je crache toute ma haine de célibataire frustré et pas content sur le samedi !! Tout simplement parce que le samedi est la journée ou s’ébattent joyeusement tous les couples. Vous savez ces deux personnes collées comme des aimants, esquissant des sourires du style on s’aime, l’amour c’est trop beau, regardez nous comme on arrive super bien se rouler des pelles !! Mille milliard un peu de tenu !! Ainsi lorsque j’aborde une femme la vieille du congé dominical il y a 90% de chance pour qu’elle soit accompagnée par son mec. Partenaire qui d’ailleurs a défaut de pouvoir tirer son opposée complémentaire tire une bouille des moins réjouissantes selon l’endroit ou sa compagne le trimballe. Je suppose alors que contrairement aux hommes, les femmes peuvent répugner à s’enfoncer dans la routine du début d’une relation (sexe, dormir, manger, sexe, dormir, manger ; sexe, dormir ah merde y a plus à manger). Alors elles prennent la chose en main euh pardon les choses et essaient de faire découvrir aux hommes la joie d’une vie sociale, d’une activité intellectuelle et leur apprennent à toujours être en adoration devant elles, même lorsqu’elles viennent d’essayer une robe qui ne leur va pas du tout. (Sinon c’est le canapé qui attendra ses messieurs pour le soir) !!
Bref dans ce foutoir où il m’arrive d’évoluer le samedi, je me sens comme exclu. Remarque durant mes courses il ne m’arrive jamais d’avoir une dispute avec moi même pour savoir qui va pousser le caddie, ou qui va porter le sac rempli de pommes de terre ? Hop un paquet de saucisses, un paquet de pâtes, un paquet de sauce et la semaine est pliée !! Direction une librairie. Je fis le tour des romans pour m’apercevoir que les couples envahissaient les lieux pour ne laisser aucune chance au moindre singleton féminin. Pourtant dans cet environnement une femme en train de lire et pas mal du tout semblait dire non à nos envahisseurs du samedi. A peine avais-je eu le temps de m’approcher d’elle que je me liquéfiais devant le baiser baveux qu’elle offrit à cet ennemi masculin en guise d’armistice!! Grrr saleté de samedi. Allez hop malgré ma déception, ce fut avec un cœur vaillant que je tentai l’aventure dans une autre librairie où je me demandai qui était le plus à plaindre ? Moi le célibataire anonyme où ces types qui tiraient des tronches de deux mètres avec leur copine aux bras ? Apparemment ils n’avaient pas compris que la Droopy attitude (You know what ? I’m happy) ne fonctionnait que dans les dessins animés. Devant ce plagiat déplorable il me vint en tête une petite fête scénique en centre ville et la distribution de Chti à volonté. Chti for two, for me and you…. J’aurais dû éviter de chanter car avec mon air un peu triste d’avoir perdu ma matinée le ciel partagea mes larmes en m’arrosant la face d’une pluie glacée !! Bref avec un Chti rempli de pages mouillées et collantes sous le bras je rentrai chez moi. Quand soudain je l’aperçus. Elle était brune et possédait  un visage ravissant. Cette brune pourrait faire de la publicité pour les crèmes Nivea. Ses cheveux courts la différenciaient des autres femmes que j’avais pu rencontrer jusque là. J’avais un faible pour ses lèvres rouges et ses yeux brillants comme une voie lactée. Le fait qu’elle portait des habits retrouvés sur le bord d’une autoroute poussait sa cool attitude à son paroxysme. Excellent !! Le point commun entre elle et moi était basé sur le fait que nous ne possédions pas de parapluie à ce moment là. Donc impossible de l’apostropher en lui proposant de la protéger de l’eau (vu que je ressemblais déjà une éponge). Bien que nous nous retrouvions dos à dos il était pour moi hors de question que ma matinée en reste là. « Excuse- moi ? On ne serait pas déjà rencontré quelque part ? » Lui demandai-je. Bien que sous la pluie, la demoiselle s’arrêta et acquiesça tout en souriant. Je poursuivis « Ah c’est marrant je ne savais pas que tu habitais dans le quartier ». « Effectivement ! » me lança-t-elle. Et nous fîmes connaissance sous un déluge nordique. Elle me semblait très curieuse et avoir avec beaucoup d’humour. Étudiante en art et spectacle, elle aurait sûrement beaucoup de choses à me raconter. Je lui demandais alors son n° de téléphone. Mais ayant laissé mon portable à la maison elle me donna gentiment un stylo pour que je puisse écrire son 06 sous un papier humidifié par la pluie. Au passage elle eut la  visibilité de mon sac aussi bordélique qu’un grenier mais sans la poussière. J’apprenais enfin son délicieux nom. Seulement comme elle devait rejoindre une amie je me promis de la rappeler en début de semaine pour faire plus ample connaissance. Et ce fut avec l’imagine d’un mec le visage dégoulinant de flotte mimant un au revoir de la main que l’étudiante retrouva son amie. Au fait étais-je censé ne pas aimer le samedi !?

jeudi 24 mars 2011

Un (e) après midi au parc.

L’histoire prit naissance de cette façon.

« Mais c’est une jolie chatte là ! » m’exclamai-je !!
« Oui tout ce qu’il y a de plus vraie » me répondit t-elle en souriant.
« Hum avec des poils bien courts en plus » ajoutai-je. « Effectivement ça lui donne ce petit côté singulier ». Dit-elle joyeusement.
« Elle est tout excitée on dirait en plus qu’elle est mouillée !! »Remarquai-je.
« Ben elle vit dans un appartement de 20m² alors lorsque je la sors elle se défoule un peu et  comme l’herbe est un peu humide ». Ainsi fut sa conclusion.

S’il vous arrive parfois de sortir pour aller ailleurs qu’à votre lieu de travail, amusez-vous à observer les gens. Vous verrez que  certaines personnes joueront la discrétion pour ne pas se faire remarquer, elles éviteront alors toute confrontation avec des inconnus. Cependant vous trouverez aussi l’existence d’individus optant pour une toute autre démarche. Vous savez, ces êtres qu’il nous arrive parfois de qualifier de « marginaux ». Peut-être que cette femme allongée, en train de lire, avec sa chatte nouée à sa jambe par une corde faisait partie des « marginaux » ? En tout cas sans se soucier des regards, nos deux phénomènes jouaient les bêtes de foire dans ce parc semi bobos semi étudiants. Les passants s’extasiaient devant le matou qui poussait les oiseaux à visiter le ciel. Je n’osais à peine imaginer leur réaction si la demoiselle avait attaché un tigre à sa jambe droite... Comme je marchais par là et que je trouvais la scène amusante je voulu aller à sa rencontre. A cet instant, la femelle matou a dû être la seule à sentir mes phéromones en action car elle décida de frotter tout son corps poilu contre moi. Bref je semblais l’exciter (superbe consolation), quant à sa maîtresse elle  devait n’être nullement intéressée par mes hormones trop peu félines.  Mais en y regardant de plus prêt, cette femme sous sa posture légèrement pin-up ne correspondait pas non plus à mes critères physiques. Cependant je supposai que son petit félidé représenterait une connexion suffisante pour entamer ce fameux début de conversation que vous avez pu lire au début du texte. Ses croustillantes anecdotes sur son félin rendirent notre discussion assez joviale. La chatte fit un jour sa délinquante en simulant une fugue après s’être évadée de l’appartement. Quel esprit espiègle, pas étonnant que nous ayons eu quelques atomes crochus !! Je répliquais de mon côté avec mon ancien matou qui allait manger dans la gamelle du chien des voisins.  Lorsqu’elle m’expliqua que son animal maigre comme un clou était au régime je me mis à penser qu’elle aurait pu aussi participer à cette excellente initiative !! OK c’était un peu méchant de ma part, mais à 5 kilos prêt elle devenait la miss parc pour mon plus grand bonheur ;-). Apparemment cette dompteuse de félin était une habituée des lieux, il fallait avouer que l’endroit convenait parfaitement à une personne souhaitant fuir le stresse urbain. De plus entre 2 caresses bien poilues, elle m’expliqua être en master 1 afin d’occuper le poste de professeur des écoles. Le plus beau métier du monde. Bien qu’étant du Nord Pas De Calais, la ville de Lille ne représentait pas son fief. Puis pour une raison inexpliquée elle embrouilla mon cerveau en s’autoproclamant professeur des écoles et ce avant même d’avoir validé son année ou passé un quelconque concours !! En tout cas je compris que ma présence ne lui semblait pas déplaisante puisqu’elle s’assit et positionna tout son corps devant moi pour me parler. Son attitude ouverte me montra qu’elle se sentait à l’aise. De mon côté j’étais semi allongé sur la pelouse en train de prier pour avoir 3 cerveaux. Un cerveau pour écouter la demoiselle, un cerveau pour démêler cette put… de corde que la chatte entortillait autour de mon mollet et un troisième cerveau pour maîtriser mon envie de foutre mes pompes dans le derrière du matou qui s’amusait à me faire une moustache en posant à chaque fois sa queue sous mon nez !! Ceci dit il était incroyable de voir comment est ce que la femme s’illuminait lorsqu’il s’agissait de parler de sa vie ou de son matou. Une mamie nous interrompit pour caresser la chatte ce qui dans l’histoire permit à ma jambe de respirer  un peu. Ensuite la petite brune sortit une cigarette, puis elle confirma mes doutes de rejet en me parlant de son petit copain. Je me levai donc et repris difficilement mon sac situé sous le ventre de la boule poils. Je souhaitai poliment une excellente journée à la petite dame qui n’était finalement pas à mon goût…

dimanche 20 mars 2011

La petite jeunette (tout commença par un regard)

Lentement je contemplais le monde au premier étage d’une grande surface commerciale. Mon regard devait être vide car je ne remarquais même pas que tu me fixais depuis un petit moment.  Je progressai avec la sensation de sentir une silhouette allant à ma rencontre. Sensation qui devint véridique lorsque nos yeux se croisèrent bien trop rapidement.  Mon cerveau interpréta dès lèvres rouges à demi souriante mais avec un esprit confus comment aurais-je pu en être sûr ? Après cette courte confrontation nous finîmes de dos pour finalement s’éloigner comme deux aimants aux pôles identiques. Mais la curiosité et la certitude de ne pas rêver devinrent de plus en plus grands, je lançai un regard furtif au dessus de mes épaules.  Bref je n’avais pas été victime d’une illusion. Ton sourire en retour me confirma bien que nous nous ne connaissions pas mais que rien ne me forçait à rester un inconnu. Voulant participer aux règles de ton jeu. Je ralentis le pas et fit demi-tour dans ce magasin où quelques tableaux égaieraient mon salon. Tu compris le lieu de ce rendez-vous implicite. Engager la conversation ne fut pas si difficile que ça, après tout n’importe quel sujet aurait fait l’affaire. Je t’apostrophai en lançant le thème de la décoration. Les règles du jeu qui suivirent furent simple car il n y en avait plus, sauf à l’heure du départ. En effet tu me rappelas qu’un gentleman devait toujours laisser un souvenir après avoir ramassé un mouchoir tombé par inadvertance contrôlée.  Mon numéro fut le suivant…

mercredi 16 mars 2011

Minnie Mousse à raser (3)

Même si j’ai la flemme d’écrire une histoire longue comme le bras, je vais étancher votre soif en vous en apportant quelques nouvelles de Minnie Mousse. Vous vous souvenez ? La fille que j’ai croisée dans un rayon de crèmes à raser !! Bref quelques jours après notre rencontre je décidai de l’inviter à ma crémaillère. Son caractère à la fois amical et joyeux ferait un malheur. C’est alors qu’un texto de Miss Mousse fit vibrer mon téléphone portable :

Salut… je ne pourrai pas venir je bosse sur… samedi jusqu’à 19h et après  je vais manger chez les parents de mon copain. 1 bonne semaine et à la prochaine.

Grâce à ce message j’en appris un peu plus sur elle. Le fait qu’elle ait un copain n'opta nullement l’envie de faire sa connaissance, je me concentrai alors sur les préparatifs de ma petite fête.

Une semaine plus tard devant organiser une soirée pour une amie jamais disponible, je me dis que « Minnie » donnerait raison à l’expression « plus on est de fou plus on rit ».

Je lui envoyai le sms suivant :

Bonsoir… le weekend a été bon ? De mon côté la crémaillère nous a fait passer un excellent moment.  Dis moi vendredi soir on va boire un verre avec des ami(es) en centre ville. Ca te dit de venir à moins que tu partes déjà en vacances ? A très vite...

Réponse de sa part dans la seconde qui suit :

J’ai ma cousine qui vient passer le weekend chez moi ça fait 3 mois que je l’ai pas vu. La prochaine fois.

Je manquai de m’étouffer en avalant la salive issue de mon éclatement de rire. Quelle serait la prochaine raison ? Son hamster qui a perdu une dent et que ça faisait 3 mois que cela ne lui été pas arrivé ? Lorsqu’une personne refuse deux fois une invitation sans proposer une alternative c’est qu’elle a clairement d’autres chats à fouetter. Par exemple imaginez qu’une entreprise souhaite vous recruter. Le Drh vous donne une date de rendez-vous et vous ne pouvez malheureusement pas l’honorer. Que faîtes-vous ? Soit vous appliquez la technique du poisson rouge mort sur le dos (preuve que vous n’aviez que faire de ce travail), soit vous vous sortez les doigts du c…  pour proposer rapidement une nouvelle date.  Ne pouvant pas passer ma vie à distribuer des rendez-vous dans le vent il était temps pour moi de lever le pied. N’ayant plus eu de nouvelles de la demoiselle, l’histoire de Minnie Mousse s’achève ici même…

lundi 14 mars 2011

Qui est ce que j’aborde ?

Voilà ma crémaillère vient de se terminer et pour être franc je ne pensais vraiment pas que cela se passerait aussi bien. Personne n’est reparti avec un estomac empoisonné et ma cuisine n’a même pas été en mesure d’achever un ami pourtant déjà malade. Inutile de vous dire que mon blog fut parmi nos sujets de conversations. D’ailleurs avant de nous quitter quelques filles me donnèrent leurs impressions sur le fait d’être abordées en pleine rue. Ma conclusion fut la suivante, elles n’ont rien compris aux hommes et cela ne m’étonne pas qu’elles soient encore célibataires mouahahahahahhahahahahah !!! (Ben je plaisante). Mais croyez-moi (ou pas) cette croyance limitative qui veut que les hommes n’abordent les filles qu’à cause de leur physique charnelle risque de ne pas vous emmener très loin. En effet un homme peut être attiré par une fille sur le plan physique mais le physique ça ne se limite pas forcément à un cul. En d’autre terme accordez-lui le bénéfice du doute mesdemoiselles. Car intelligente comme vous êtes je suis sûr que vous arriverez à repérer l’imposteur qui se fera passer pour votre prince charmant. (Enfin si vous lui laissez 3 minutes de conversation)…Bon ce n’est pas tout ça mais j’aborde qu’elle type de femme moi ?

Petit 1. Le sourire elle aura.

Si le port du voile est officiellement interdit en France, merci de nous montrer des visages sympathique (attention aux sourires type Jocker dans Batman). Je trouve cela bien triste de me balader dans la rue, et d’observer des femmes qui font la gueule. Ça me donne envie de vous dérider avec une bonne béquille (coup de genoux sur le côté de la cuisse). A ce moment là sous la douleur vous aurez enfin une bonne raison de tirer des tronches de fantômes dégoulinant.

Petit 2. Le regard sur ses pieds elle évitera

Même s’il vous arrive de planter les choux avec ou de casser ceux des hommes, je vous promets qu’ils ne s’envoleront pas. Qu’est ce que vous voulez me montrer ? Qu’une vie de merde pèse sur vos épaules ? Et bien mission accompli surtout si vous ajoutez les mains dans vos poches (à part en hiver)… Regarder autour de soit c’est profiter des différentes opportunités que peut nous offrir la vie C’est montrer que l’on maîtrise son destin…Imaginez un défilé du 14 juillet avec des soldats qui (merde je suis un pacifiste moi), euh avec des majorettes qui descendent l’avenue en regardant par terre.

Petit 3. Normalement elle marchera.

Je peux très bien comprendre qu’une femme soit obligée d’accélérer l’allure (les soldes ou une promotion d’un pack de bières chez Auchan). Vous vous croyez sur un terrain de foot ? Bientôt faudra vous faire des tacles pour vous arrêter !! Vous courrez après quoi ? Je suis effaré par le nombre de femmes qui ont des jambes deux fois plus petites que les miennes et qui arrivent à me doubler sur un trottoir. Ce côté sauvage vous fait non seulement perdre votre féminité mais il éloigne tous les mecs les mauvais comme les bons (tant pis pour vous). Alors quand la démarche est lourde et bruyante Godzilla n’est plus très loin. Vous voulez un conseil ? Observez la démarche des femmes lorsqu’elles sont dans les bras de leur copain. C’est incroyable comme elles paraissent détendues.

Petit 4. Droite elle se portera.

A moins que vous soyez malade, un lit d’hôpital fera amplement l’affaire. Qui sait peut-être un bel infirmier prendra soin de vous. Car dans la rue faut pas rêver, y a pas écrit Mère Thérèsa sur mon front. Reprenons notre exemple des majorettes. A votre avis pourquoi est ce que les hommes les apprécient autant, ce n’est pas que pour leurs collants, c’est aussi pour l’attitude qu’elles dégagent. En se portant droite elle montre leur bonne santé et assume leur féminité. Maintenant place à un défilé avec de majorettes voûtées marchant comme des esclaves…

Petit 5 Son téléphone tranquille elle laissera.

Encore une source d’exaspération. Vous vous sentez perdu sans votre boite de conserve vocale ? Vous allez au toilette avec, vous parlez avec, vous mangez avec, vous marchez avec…Bref vous donnez l’impression que tout passe au second plan lorsque vos doigts trifouillent les touches. Vous vous plaignez des hommes avec leurs jeux vidéos mais là c’est votre côté  désespérant qui prend le dessus.

Petit 6 : La cigarette elle ne fumera.

Désolé mesdemoiselles mais mes poumons sont très chiants. Et comme je ne souhaite nullement vous changer, je préfère passer gentiment mon chemin.

Conclusion :

Vous le remarquerez nous sommes loin des fantasmes de la minijupe, des décolletés plongeants. Pour moi le physique est 100% mis en valeur par votre attitude. Et comme les attitudes sont contagieuses je vous laisse réfléchir. Je vous quitte avec deux petites anecdotes qui me sont arrivées dernièrement.

Je sors d’un arrêt métro lorsqu’un policier décide de m’interpeler avec un autre gars. Il se présente poliment et demande nos papiers. Je m’exécute avec le sourire et le gars d’à côté sort sa carte en lançant un regard menaçant au flic. Conséquence ? Le flic en fait à son tour un regard menaçant et après m’avoir rendu ma carte, et commence à faire comprendre au gars qu’il compte bien aussi lui faire passer un moment agréable… Comme ci cela ne suffisait pas le type grincheux fait express de laisser tomber sa carte par terre juste avant de la céder au flic, ses yeux disent clairement au policier : « ramasse » !! A votre avis comment est ce que cela a-t-il pu finir ? Devant une telle attitude je quittai la station de métro sans même me retourner et ce même si un avenir des moins radieux  attendait ce pauvre con…

Toujours dans un métro je me fais encore arrêté par un policier pour les mêmes raisons que précédemment. Mais cette fois-ci je n’ai pas mes papiers. C’est alors que j’opte pour une attitude décontractée et coopérative tout en gardant le sourire. Instinctivement le policier fait de même. J’ai confiance en moi car quoiqu’il arrive je sais qu’il sera en mesure de retrouver ma situation administrative. Je réponds calmement à toutes ces questions et…Monsieur me laisse partir en me mettant en garde pour la prochaine fois. Je le remercie poliment fin de l’histoire….

vendredi 11 mars 2011

Rencontre avec une petite jeunette.

Ce jour là le cœur de la ville battait la chamade, les gens souriaient, chantaient, s’amusaient comme des fous. Leur bonne humeur se voyait offrir en guise de reconnaissance un temps magnifique. Le ciel d’un bleu éclatant et les rayons d’un soleil chaud comme un désert tropical attisaient mon désir d’amour printanier. Sur la place de la république avec ma veste sur l’épaule et mon regard doux mais viril, j’attendais sereinement la jeune demoiselle. A côté de moi un groupe de danseurs ivres se dandinaient autour d’une  radio. D’ailleurs ils représentaient l’attraction du moment. Pendant que ces troubadours goûtaient à la joie d’être en trance sous un son lourd, un homme décidait de sortir du lot en faisant un salto arrière. Notre acrobate tournoyait dans les airs et je fis un wouaaaah d’admiration. Mais lorsqu’il se réceptionna sur son ventre je me surpris à sortir de ma bouche un magnifique : «  bouahmahahhahahahahaahah !! ».  Trop drôle le mec, une véritable crêpe humaine !! La trace des pavés sur son nombril lui tatouerait des abdomen d’enfer !! Je reprenais ma respiration lorsque la petite jeunette me bipa, je pus enfin aller à sa rencontre. Nous nous fîmes la bise et prîmes la direction d’un bar à l’ambiance aussi sympathique que le prix de ses consommations. Durant le trajet de 5 minutes je compris vite que la demoiselle allait avoir soif. Pourquoi ? Je ne pus placer tout au plus 2 phrases depuis le début (le fameux bonjour ça va ? Le bar est dans cette direction). Ben évidemment je marquais ma présence par des Aah !! Ooh ?  Nan ? C’est dingue !! Ceci dit la petite dame semblait apprécier.
En arrivant dans l’établissement je choisis soigneusement les places, on s’installa et je passai commande. La décoration du café ne la laissa pas  indifférente en effet quelques génies artistiques venaient y accrocher leurs œuvres. Une fois confortablement installés je décidai de rentrer dans le vif du sujet pour en savoir un peu plus sur elle. A vrai dire pas besoin de la noyer d’alcool pour arriver au résultat attendu, elle sentait vraiment à l’aise.  J’apprenais alors que la jeunette était originaire de la région Champagne Ardenne et qu’elle fut élevée par trois familles d’accueil différentes. Deux années auparavant  elle débarquait sur Lille un peu par hasard. Son histoire avec son côté Oliver Twist pour s’en sortir m’a particulièrement ému. Lille est une belle ville mais qui comme partout reste peuplée de quelques salauds. Néanmoins elle se battit comme une adulte avec pour résultat une situation bien meilleure. Bref cette fille était un véritable exemple pour moi. Cela me redonnait de la force pour aborder la suite de l’année 2011. Pour moi nous n’avons rien à attendre de la vie c’est plutôt elle qui a tout attendre de nous. Si demain je souhaite une vie de merde je n’ai qu’à m’exécuter pour qu’il en soit ainsi et idem pour une vie meilleure. En tout cas c’est décidé interdiction de passer ma vie à me plaindre pour des broutilles…Bref j’avais devant moi une fille plutôt sûre d’elle, un peu rentre dedans, intelligente capable de parler de beaucoup de sujets. Son rêve était de créer une association et de se faire une petite aventure exotique avec notamment un voyage en Afrique. Amoureuse de  lecture et d’animaux, je passai donc un bon moment à l’écouter. De temps à autre je devais m’imposer en douceur  pour aligner 3 phrases mais heureusement je réussis tout de même à lui parler un peu de moi puisqu’elle me trouvait un peu trop mystérieux à son goût. De plus cela m’amusait d’observer comment est ce que la demoiselle se synchronisait à mes mouvements. Lorsque je me penchais sur le côté en posant mon bras contre la fenêtre elle ne faisait de même. Si je cachais un bras sous la table mon imitatrice s’exécutait aussitôt. Nous restâmes une heure et demie dans le bar et je conclus notre échange en lui demandant son âge. Elle avait soufflé ses 20 bougies !! Les jeunettes semble moins farouches que les femmes mûres  ou est-ce moi qui ne fait pas mon âge ? En tout cas la deuxième hypothèse m’a été une nouvelle fois confirmée (hi hi hi). Durant la marche du retour elle m’explosa une côte pour me signifier toute la sympathie qu’elle avait pour moi. Et au bruit que cela a fait je pense qu’elle devait être bien grande. J’ai passé une excellente après midi, sur le chemin du retour je recevais un sms de sa part. Apparemment je n’étais pas le seul de cet avis, ;-).

Conclusion :

La jeune demoiselle entrera à 100% dans la case de mes futures amies. Je ne me sentais pas assez attiré par elle pour entrer dans une phase de séduction. De plus même si j’aime les femmes qui ont de la conversation là c’était un petit peu trop. Mais pour le reste je pense avoir trouvé une personne avec un bon cœur, sincère, débrouillarde et surtout fiable. Enfin j’ai toujours eu beaucoup de respect pour les gens qui se battaient pour réussi leur vie.  Nous avons donc prévu de nous revoir la semaine d’après. Ah mais comment est ce que je l’ai rencontré ? Et bien promis je vous raconterai tout ça un autre jour dans mon article : Tout commença par un regard

dimanche 6 mars 2011

Minnie Mousse à raser (partie 2)

Ce jour là je me levais avec pour objectif d’aller flâner en centre ville pour y faire quelques courses. De plus j’hésitais entre la marche à pied et le métro, puis finalement ce fut la randonnée rurale qui prit le dessus. De cette manière je connaîtrais le temps exact que je mettais pour atteindre le cœur de la ville. Durant le chemin je m’arrêtais dans une petite libraire dont j’appréciais son côté intimiste. La seule ombre du tableau était que lorsque vous aviez poussé la porte d’entrée une odeur nauséabonde s’emparait de vos narines. Si bien que vous vous dépêchiez de rentrer dans la boutique mais que vous y réfléchissiez à deux fois avant de ressortir en apnée. « Bonjour ! » me dit une employée en guise d’accueil. Elle commençait à bien me connaître car à défaut de n’avoir toujours rien acheté j’avais eu l’occasion de discuter un peu avec elle lors de mes premiers passages. Pour ne rien vous cacher sachez que je l’ai trouvé attirante. Pas forcément à cause de son physique, mais dans l’attitude qu’elle dégageait. Elle était toujours souriante, à l’écoute et possédait une démarche énergétique ainsi qu’un tendre regard. Bref cette femme était très mignonne. Pour ne pas changer nos habitudes nous discutions à nouveau et juste avant de partir je tombais sur une bande dessinée particulière. En effet j’avais eu l’occasion de la lire dans une Fnac sur Orléans et avait était émerveillé par les dessins et cette histoire d’amour très profonde. Seulement en oubliant son titre je ne pus jamais la retrouver. En feuilletant rapidement les pages je notais que le sujet de prenait place sur Lille… Bref je sortis de la librairie en me pinçant le nez, remis le chrono et pris la direction du centre ville. D’après mes calculs il fallait entre 15 et 20 minutes de marche pour atteindre le centre. Mais il y avait une chose que mon cerveau n’avait pas calculée. Vu que je souhaitais organiser une crémaillère dans mon nouvel appartement pourquoi ne pas avoir invité la petite libraire ? Il arrive parfois que ce nous recherchons se trouve juste sous nos yeux et qu’il nous faille prendre quelques détour pour s’en apercevoir… Une prochaine fois  peut-être ? Pendant que mon esprit me traitait de gros nul à couilles molles je me remis à penser à l’animatrice commerciale d’hier. Comment allait-elle, arriverais-je à la revoir ? Tout un coup je me sentis beaucoup mieux limite hystérique. Au passage je pris quelques photos de Diglee dans une grande librairie Lilloise. En me retournant vers une adolescente qui attendait sa dédicace je lui dis tout fier « C’est marrant mais je trouve que cette artiste ressemble beaucoup à l'héroïne qu'elle dessine ». « Ben en fait c’est voulu, car c’est elle » me répondit t elle. Avec mon œil de Lynx peut-être que demain j’inventerai l’eau chaude…Bref j’abandonnais le monde des livres pour me retrouver dans un endroit bien plus glamour, je cite le rayon des crèmes à raser !!  Comme prévu mon animatrice commerciale était à son poste encore plus belle que jamais si bien que je frottai les yeux pour être sûr que j’avais bien à faire à elle. « Eh bien c’est beaucoup mieux qu’hier ! » Lui lançais-je. « Oh vous êtes revenus ! » Me dit-elle en souriant. Elle m’expliqua alors qu’elle s’était occupée de 3 fois plus de client depuis notre rencontre de la veille. Ainsi commença une discussion qui durera une bonne vingtaine de minutes. Nous abordions beaucoup de sujets comme la famille, les études, les raisons de  ma venue sur Lille, nos différents projets et ses passions. Tout en me conseillant quelques mousses elle me fit comprendre qu’elle étudiait en fac de médecine et que cette petite mission d’intérim lui permettait de payer ses cours. Lorsque je la taquinais je pouvais observer son sourire radieux. De plus je cherchais désespérément son prénom mais il n’était pas affiché sur son badge. Cela me mit mal à l’aise de le lui demander car je ne voulais pas passer pour un monsieur dragueur, mais elle me le donna sans hésiter. Par contre bizarrement elle ne me questionna pas en retour sur le mien et je le lui donnai quelques minutes plus tard avec l’ironie suivante : « Au fait si cela t’intéresse je m’appelle... ». Elle me fit un grand sourire et me répondit « oui cela m’intéresse, je suis une fille très gentille pas méchante du tout ». Puis petit à petit notre conversation passa du vouvoiement au tutoiement. Elle avait le contact facile, était ouverte, intelligente, sûre d’elle et débrouillarde. Le tout enveloppé dans par une petite note d’humour moqueur.  Au niveau du physique je contemplais un corps élancé toujours  droit, des cheveux mi longs noirs (j’adore cette couleur) et des yeux clairs. Son visage était vraiment angélique. Les gens autour de nous n’existaient plus se débrouillant tant bien que mal pour choisir leur crème. D’ailleurs non loin des déodorant sentant un mec perdu nous tourner trop longtemps autour je pris les devant en lui demandant ce qu’il recherchait et lui montrant la direction à prendre (histoire qu’il nous foute la paix). Incroyable hier il n y avait personne dans le rayon et comme par hasard ce jour ci une foule étouffante s’empara des lieux. A croire qu’ils avaient tous envie de se raser pour me faire chi…  Lorsque le calme revint elle m’expliqua que durant ces études on apprenait aux élèves à mettre leur émotion de côté pour être en mesure de faire face à certaines situations critiques. « Très bien » me dis-je. Ainsi nous abordâmes le sujet sensible de l’âge. La demoiselle me proposa de faire une estimation et moi avec mon côté goguenard je la vieillis de 10 ans !! Sa tête grimaça et j’éclatais de rire en ajoutant : « Et bien  pour cacher les émotions il y a encore un peu de travail !! » Rire de sa part. Mais je me repris en lui disant qu’elle faisait très jeune. A chaque fois que je voulais terminer la conversation elle me relançait sur un autre thème. Finalement ne voulant pas abuser de ma présence dans son lieu de travail, je lui souhaitais bonne chance et parti. Elle me dit tout simplement qu’elle ne savait pas si elle reviendrait travailler sur ce lieu, je lui répondis alors moi aussi Mais avant de remplir mon sac de pâte et de lardons je lui posais une dernière question : « Au fait quel âge me donnes-tu ? ». Et là j’eus droit à un âge rajeunissant. Et lorsque je lui donnai mon véritable âge elle ne me cru pas puis me taquina un peu sur mon année de naissance. Rire de ma part et en tenant compte du compliment je m’exclamai « Merci beaucoup grâce à toi je vais passer une excellente journée !! ». Puis en marchant dans les rayons des saucisses je me dis : « Mais c’est trop con j’ai parlé avec l’une des plus belles femmes de ma vie et  je vais rentrer chez moi comme un homme subissant son célibat !! » C’est alors que je commençais à faire le poisson rouge dans bocal. C'est-à-dire que je tournais en rond avec plein de bulle dans mon cerveau.  Dans ces bulles se lisait tous mes doutes comment allait elle le prendre si je lui proposais de nous revoir ? Il m’était déjà arrivé ce genre de situation avec animatrice commerciale sur Orléans la sanction fut  sans appel. Puis me vint l’idée que je n’avais pas appliquée pour la libraire sympathique. Vu que j’avais des amis qui étaient aussi en fac de médecine sur Lille et que je devais faire une crémaillère la raison de mon invitation était toute faiteAprès avoir avalé ma salive 20 fois je retournai dans son stand heureusement elle ne s’était pas encore envolée. Suite à une légère hésitation je lui expliquai : «En fait je vais organiser une petite fête pour mon arrivé sur Lille et je me demandais si… » A peine ma phrase terminée qu’elle me coupa « C’est quand ? ». Avec les yeux d’une chouette je lui répondis « Je n’ai pas encore défini les dates mais il se pourrait que.. » Et là elle me dit « Écoute je vais te laisser mon N° de téléphone et tu me tiendras au courant sache juste que dans 3 semaines je pars en vacance ».  Incroyable, en prenant son n° de portable je concluais « Si tu le souhaites n’hésite pas à emmener un ou une amie, je te souhaite un très bon weekend ». Comment est ce que je me sentais ? Comme un boxeur vainqueur savourant une victoire à la fin de 50 rounds…. Néanmoins il était hors de question de s’enflammer car la route serait encore longue. Mais sur le coup je méritais bien ce petit : YAHOOOOOOOOOOOOOOO !!

samedi 5 mars 2011

Minnie Mousse à raser (partie 1)

Tout commença le jour où je me rendis dans le rayon des crèmes à raser. C’est vrai que nous les mecs n’aimons pas prendre soin que de nos bagnoles, parfois il nous arrive de rechercher sur nos joues la fraîcheur d’une peau de bébé après le passage d’un rasoir. C’est alors que le ciel entendit mes prières en me mettant sous le nez une animatrice commerciale des produits d’hygiène physique. Seulement il semblait que la jeune demoiselle s’ennuyait ferme. Même si le rayon était bien rempli en accessoires de rasage et  arborait un facing impeccable, il n’en restait  pas moins vide au niveau des clients. M’approchant tranquillement de l’animatrice je lui glissai « Et bien ça n’a pas l’air d’aller !! ». Lorsqu’elle fit la moue en guise de réponse, je compris alors que j’avais vu juste. « Il n y a personne aujourd’hui !! » Grommela-t-elle. « C’est surprenant nous sommes pourtant en période de vacances les personnes sont beaucoup plus disponibles pour promener leur caddie » Lui répondis-je. J’ajoutai alors sur un ton plaisantin « Hum, c’est parce que vous leur faites peur !! Il faut sourire un peu.» A ce moment là elle fit travailler ses zygomates et sans perdre le nord me proposa sa promotion sur les mousses à raser. Je l’accompagnais volontiers dans son argumentaire commercial car j’avais réellement besoin de ce produit de consommation. Mais n’ayant pas assez d’argent dans mes poches je lui fis comprendre que je repasserai le lendemain. En m’éloignant je lui dis « vous savez quand vous souriez sincèrement c’est beaucoup mieux, vous verrez ils seront plus nombreux à venir sur votre stand ». Alors depuis le temps que vous suivez mes histoires cher/chères blogueurs/blogueuses d’habitude je fais une description au moins physique de la femme que j’aborde. Et bien sachez que je l’ai trouvé aussi belle qu’un rêve, ainsi je n’ai même pas pensé à la possibilité d’une histoire entre elle et moi. Après tout elle était tout simplement là pour son travail, (mais parfois la nuit porte conseille, promis la suite dans quelques jours).

Le fantasme de la médiathèque !!

Lors d’une après midi ensoleillée je décidai de sortir prendre l’air très tôt. En effet d’habitude vers midi je servais encore de porte manteau  à mon pyjama et devant ce phénomène rare (un ciel bleu au dessus de Lille) je me dis qu’un parc serait l’endroit idéal pour profiter de ma journée. En m’accoudant sur la barrière de mon balcon je compris que trouver les habits pour ma sortie post printanière serait un véritable challenge. En effet La température oscillait entre les rayons tièdes d’un soleil narquois et la fraîcheur d’un vent hivernal. Finalement durant cette promenade je compris que je m’étais habillé trop chaudement. En chantant une chanson entraînante je longeais les bords d’une médiathèque et fut intrigué par ce que je pourrais y trouver à part des livres. Après tout dans mes souvenirs hollywoodiens cet univers recélait de putes sournoises. Vous savez les petites intellos à lunette, svelte, les jambes sensuelles croisées qui en plus de faire travailler le cerveau, s’adonnaient aux travaux pratiques en suçant…leur stylo entre leurs lèvres bien charnues. Après avoir poussé une porte mal huilée et pesant au moins cent kilos, j’observai des locaux pas accueillants me faisant comprendre que la pyramide des âges en France s’inversait petit à petit. A la différence des lecteurs et des lectrices présents, les livres avaient des dates d’édition assez récentes !! Mais bon mon opposé complémentaire pouvait bien attendre un peu, après tout il se pourrait que profiter de la vie se traduise par vivre le moment présent en se délectant d’un bon livre instructif. Sans aucune logique je jetais mon dévolu sur une œuvre ayant pour sujet les plus grandes sportives de golf (les femmes encore et toujours). Bref après dix minutes je reposai le bouquin pour prendre la sortie lorsque je l’aperçus « la pute sournoise hollywoodienne » !! Elle était là en pose mannequin sur des talons dont la couleur s’accommodait magnifiquement avec sa mini jupe rouge et ses collants noirs. Ses doigts de fée caressaient les livres des étagères spécialisées dans les romans. Elle marchait dans les rayons avec assurance et légèreté. Bref qu’est ce que je la trouvais belle. Sûrement impressionné je fus à deux doigts de partir lorsque je pris mon courage à deux mains. « Excusez-moi, est ce que vous savez si cette bibliothèque possède d’autres pièces ? » lui demandais-je. « Il y a un étage supérieur pour aller travailler » me répondit-elle. Certes ma manière de l’apostropher ne fut pas des plus originales mais si cela me permettait d’aboutir à un échange… Vous n’êtes pas obligés de me croire mais durant notre discussion j’ai senti quelques choses entre elle et moi. Environs plus d’une quinzaine de centimètres, désolé pour les âmes sensibles. Pendant notre échange elle était bien présente proche de moi, la voix posée et me regardait droit dans les yeux. Je ne me trompai pas sur son compte cette femme était sereine et prête à répondre à la moindre de mes questions. Cependant de mon côté je fus obligé de reculer un peu gêné par un de mes membres à la tête bien dure… Aucune éducation le garçon !! D’autres interrogations sortirent de ma bouche où je pus apprendre grâce à elle comment devenir membre de cet établissement. A la fin de notre conversation elle m’expliqua que c’était la 5ieme ou 6ieme fois qu’elle mettait les pieds ici. Elle pouvait mettre ses pieds où elle voulait mais à ce moment c’était bien mon pied que je souhaitais prendre avec elle. A l’instant je me serai approché d’elle en la plaquant contre une étagère, je l’aurai embrassé langoureusement sur les lèvres, dans le cou, pendant que mon bras tiendrait fermement sa jambe. Quelques caresses plus tard une décharge électrique nous propulserait dans les cieux. Oula je m’emballe… Donc je la remerciai pour toute ces informations et je fis mine de m’éloigner. En fait je m’étais mis dans un coin pour l’observer et attendre l’opportunité où elle sortirait de la bibliothèque à ce moment là je lui poserai plus de question dans la rue. Mais en y réfléchissant je cherchais surtout à fuir son attraction et mes pulsions charnelles. Elle continua à parader autour des romans avant de jeter son dévolu sur des magasines d’art moderne. Ensuite je la vis aller au guichet et partir avec ses livres. Je comptai jusqu’à trois et fit de même. Mais pour une raison que je ne puis expliquer ma fougue disparu et  je ne pus me lancer à sa poursuite. Lorsque je me ressaisis mais il était trop tard, elle s’était évanouie dans la ville. Mon cœur ressentait de l’amertume et de la rage. Pourquoi avais-je laissé passer une telle occasion ? Peut-être avais-je compris qu’on n’abordait pas les filles dans la rue sans raison valable et puis n’avais-je pas eu ma chance avant ? De plus en analysant notre conversation je me ne souviens pas qu’elle ait cherché à en savoir un peu plus sur moi. Alors finalement pas la peine de rêver trop fort, mais grâce à cette rencontre hormonale je fus euphorique pendant tout le reste de la journée. Vive les femmes !!