lundi 18 avril 2011

Règle cosmique respecter l’espace !

Lors d’une promenade en centre ville mes yeux furent attirés par une caméra posée sur son trépied. Qu’est ce qui pouvait bien se tramer dans cet environnement ? Je questionnai les personnes autour de moi lorsqu’un un homme vint à ma rencontre. Il m’expliqua que dans une demi heure aurait lieu une grande manifestation pour les sans papiers et que j’étais le bienvenu si je voulais me joindre  à eux. Pourquoi pas me dis-je, même si je n’avais pas la fibre d’un citoyen revendicateur, il m’était impensable de rater ce genre d’événement.  Autour de moi quelques journalistes commençaient à faire fonctionner leur matos, à mettre en place des interviews et à se moquer de la camionnette France 3 garée à la va comme je te pousse.  J’enviais tout ce petit monde d’être en mouvement car le froid glacial collait mes pieds sur les pavés. Au bout d’une demi heure l’impatience commença à pointer le bon de son nez, apparemment nous ne serions pas assez nombreux pour mettre en place la manifestation. De plus certaines personnalités locales ne feraient pas le déplacement (les lâcheurs). J’eu tout de même l’occasion d’engager la conversation avec une journaliste fort marrante de France Bleu puis avec un homme âgé qui souhaitait quelques infos sur cette manifestation aussi molle que le dos d’une limace. Je décidai de partir vers d’autres contrées lorsqu’un groupe de 3 hippies girls entra en scène. Visiblement elles semblaient se demander si elles étaient arrivées à l’heure de la sieste tant l’action roupillait. Bien qu’ayant remarqué  dans le trio une charmante brune je ne voulus pas l’aborder. Si je devais me faire castrer euh non perdre la face autant que cela ne se fasse devant le moins de femmes possible. Sans trop m’y attendre la charmante brune vint directement à ma rencontre. Comme tout homme normalement constitué vous vous dites que je devais être aux anges et que le thermomètre de ma fierté atteignait les 100 degrés. Que nenni, même si la femme était belle comme le jour et son regard aussi étoilé qu’une nuit d’été, l’interaction tourna au malaise. Pourquoi ? Tout simplement parce que la demoiselle me parlait avec sa tête située à 3cm de la mienne. Autrement dit elle envahissait mon espace personnel, ma zone intime quoi. Son intrusion un peu trop prononcée verrouillait toutes mes émotions. Une seule envie me torturait l’esprit, la pousser pour que je puisse enfin respirer. Je le dis à toutes les femmes du monde en entier !! Que vous soyez (minces, enveloppées, à talons, à aiguilles) lorsqu’un garçon vous plaît à en mourir évitez absolument de le coller dès la première interaction (même si « The king of the emperor des corps d’Adonis » est dans la place). L’enthousiasme c’est meilleur en bonne quantité, dans le cas contraire vous paraîtrez bizarres et repoussantes. Vous risquez de le mettre mal à l’aise car vous empiétez dans sa zone de confort. Il n y a rien de pire que de sentir le souffle de son interlocuteur venir nous caresser les lèvres. Maintenant si vous ne faites toujours pas peur au mec et que celui-ci commence à toucher votre corps, croyez-moi mesdames il risque de plus rendre hommage à votre cul qu’à votre Q.I. Bref cet épisode fut vraiment malheureux pour moi car la femme était belle, cultivé, souriante mais à peine que je faisais sa connaissance que je me disais si jamais il devait se passer quelque chose entre nous ce boa constricteur risquerait de m’étouffer.  Qui  plus est elle ne semblait pas observer mon malaise à partir de mon rictus et lorsque je faisais un pas en arrière elle esquissait un pas en avant. Aurais-je dû mettre un haut parleur au dessus de ma tête accompagné d'une alarme au son strident ? "Attention, attention ceci n'est pas un exercice !! Vous êtes en territoire intime, veuillez effectuer 3 pas en arrière ou nous serons obligés de faire intervenir les forces de l'ordre !!"Cette sangsue était aimantée à mon corps ou quoi ?  Lorsqu’une personne arrive à me faire sentir à l’étroit alors que je suis dehors  la balance penche rarement (voir jamais) de son côté. Notre espace représente quelque chose de précieux et quand la demoiselle sortit une cigarette je compris qu’il était temps de dire « Next !! »

Et vous ? Vous est-il déjà arrivé de vivre le même type de situation où la personne vous a mis mal à l'aise ? A quelle distance sentez-vous le plus rassuré par rapport à votre interlocuteur ?

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